Franck Sinatra
Je veux
aller à New-York. En hiver plutôt qu’en été. Parce que quand je m’imagine
là-bas, je déambule dans les centres commerciaux dans lesquels trônent ces
majestueux sapins, happée par la foule grandissante des badauds à la recherche
des derniers présents à offrir. Sous les flocons, accompagnée de mon Amour, j’arpente
l’Upper East Side, perdue dans l’immensité des buildings et hôtels
particuliers, coiffée d’un bonnet en grosse laine, couverte d’un de ces chics
manteaux d’hiver, mes mains gantées cachées dans mes poches afin de les
protéger du froid saisissant. Je flâne et me laisse emportée par la somptuosité
de la ville jusque Central Park, ou je rejoins la traditionnelle patinoire
installée chaque année à la même période, chausse des patins à glace, et suit d’un
pas mal assuré mon Amour m’entraînant par la main. Je rechausse ma paire de
bottes, puis nous poursuivons notre tranquille balade. Je suis attentive à l’activité
ambiante, prenant le temps de considérer chaque détail autour de moi, le
joggeur venant faire sa course quotidienne, la working girl tenant d’une main sa
mallette de travail, de l’autre un café pris à la va-vite chez Starbucks et le
téléphone savamment coincé entre son cou et son oreille, le couple de personnes
âgées promenant son chien, ces jeunes amoureux lovés l’un contre l’autre sur un
banc, se faisant des promesses d’avenir… Mon Amour me
sort de mes pensées, nous hélons un de ces taxis jaunes, nous arrêtons et pénétrons
dans un café chaleureux afin de déguster, en prenant soin de souffler sur les
volutes de fumée, un capuccino crémeux, comme une récompense pour avoir survécu
au froid extérieur. Non-loin de là, un groupe de jeunes new-yorkais refait le
monde, attablé autour d’une bière fraîche. Nous partons rejoindre Time Square,
pour finir par arpenter les théâtres de Broadway, admirant ces lumières
laissant l’illusion qu’il ne fait jamais nuit. Puis reprendre notre chemin et
se laisser envelopper par la nuit noire. Prendre le temps, malgré l’heure
tardive, de commander quelques chinoiseries à emporter. Rentrer à l’hôtel,
manger, s’envelopper d’un peignoir chaud, se blottir dans le bras de mon Amour et
repasser le film de la journée venant de s’écouler avant de glisser dans un
profond sommeil…
Je veux
aller à New-York.
Ah ça me rappelle de bons souvenirs! Mais l'été c'est bien aussi NYC!
RépondreSupprimerMoi aussi je veux aller à New York ! A force de se gaver de séries américaines, voilà ce que ça donne...
RépondreSupprimerBah ouais c'est ça ... Moi j'veux pouvoir dépenser mon fric comme dans Gossip Girl ^^
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