vendredi 24 août 2012

Avoir un animal ou premiers pas vers la maternité


Parce qu’une part de moi est machiavélique. Les voisins-du-dessous ont fait la fête toute la nuit. Les déménageurs sont arrivés à 8h pétantes ce matin. Orgasme.

Mais ce n’est pas de ça que je veux te parler aujourd’hui. Non, aujourd’hui, nous allons philosopher ma vieille. Parce que tu vois, cette semaine, Maman a emmené mon enfant chez le véto pour le renouvellement de ses vaccins. Non, je ne suis pas devenue mère en deux jours, j’te rassure (t’as cru que je serais assez indigne pour emmener un bébé chez le véto ? Tu me déçois). C’est juste que la frontière entre le Chat et l’enfant est proche.

De là est née la théorie ci-après : avoir un animal de compagnie, c’est un entraînement à une future maternité. Donc, quand tu veuuuuxxxx un chat-chien-oiseau, j’te laisse rayer la mention inutile, tu émets inconsciemment un désir d’enfanter. Ah ça t’en bouche un coin hein ?! Mais avant de me cataloguée de dégénérée, regarde. Ton animal ne fait pas forcément ses nuits. Ton animal, au même titre qu’un humain, possède un carnet de santé pour que tu saches quand les soins annuels doivent être renouvelés. Ton animal, tu nettoies sa litière et ça revient au même que de changer une couche sale – Dégueu. Ton animal dépend de toi. Et ton animal, tu l’éduques. Bah ouais ma vieille, et c’est pas de la tarte !

Bon ok, on a toutes des loupés, enfin j’crois, moi en tout cas oui. Parce que bon d’accord, le Chat n’est pas un modèle de bonne éducation. Ok il est mal élevé. C’est un crevard. Même si ça gamelle est pleine à craquer, il montera sur la table, fouillera dans la poubelle, boira dans l’évier et volera tout ce qui s’apparente de près ou de loin à de la bouffe. Mais on peut pas franchement lui en vouloir, paraît que l’animal est à l’image de ses maîtres. Oui j’avoue je suis gourmande – mais pas au point de fouiller dans les poubelles, déconne pas. C’est un bourrin, – à l’image de son maître Homme ? Tu veux jouer avec lui, il te griffe et te mord. C’est un hyperactif. Pour de vrai. Ne dort pas de la nuit, te fout le bordel dans tout l’appart. Ne jamais laisser traîner des papiers importants, tu pourrais le regretter. C’est un capricieux. Tu peux aller te faire foutre pour ton câlin du soir en rentrant du boulot s’il a décidé qu’il n’en a pas envie.

Mais attends ! Avant de me juger nulle en tant qu’éducatrice de chat et donc de potentielle maman, je te le rappelle, j’dois quand même te dire qu’il y a du bon. C’est un affectueux. Quand il ne boude pas, c’est un pot de colle. J’aime. Il est intelligent. Si, si, j’te jure. Déjà quand tu l’appelles, il vient. En plus il répond quand tu lui parles. Bon ok, son vocabulaire est limité, mais à toi de comprendre, tu es sa mère merde ! C’est un chat propre. Et là, je souligne. Rien que parce que quand je lis les déboires de Hex et son Milo (clique!), j’me dis que j’ai de la chance. Et quand même, le vétérinaire-gentil a dit que c’est un « chat en pleine santé ». Tu déconnes ?

Alors tu vois, j’pense que je m’en sors pas trop mal moi. Bon on va pas pousser mèmère dans les orties, le Minimoi, c’est pas pour toute suite. Mais tu vois, ça se tient mon histoire. Comme un enfant, ton animal des fois tu voudrais le foutre par la fenêtre – mais on le fait pas hein, on n’est pas des psychopathes – ça n’empêche que tu l’aimes d’amour à la folie ! 

Je craque !
Premier jour à la maison...
Là, avoue, tu flippes à mort
Le Chat aime les cartons
Le Chat aime Noël

mercredi 22 août 2012

Quand les voisins-du-dessous rentrent mais que finalement c’est pas grave.


Toutes les bonnes choses ont une fin. Non, je ne suis toujours pas partie en vacances. Mes voisins, eux, oui. Trois semaines de tranquillité totale à pouvoir marcher en talons si ça me chante, danser la zumba sur la Wii, inviter les potos à boire des coups sans ponctuer toutes les phrases d’un « CHUT ! » exaspérant et pouvoir laisser libre court à ma voix qui porte sans que Chéri ne se sente obligé de me réprimander d’un « CHUUUUT ! » tout aussi exaspérant.

Oui, tu t’en doutes, les murs de notre appart sont en papiers à cigarettes. Autant dire inutiles, surtout que je ne fume pas de roulées – la bonne blague. Tu me diras, nous pourrions certes vivre en bonne intelligence, sauf que cela implique d’avoir des voisins intelligents et c’est la que ça se corse.

D’une manière générale, je dirais qu’avec Chéri nous sommes maudits des voisins. Oui parce qu’il y a un an, on a déménagé à cause de nos précédents voisins qui rameutaient pour ainsi dire tous les cas sociaux du coin et qu’après moultes prises de tête et autres menaces provenant des débiles squattant notre hall nous avons j’ai pensé qu’il serait peut-être plus judicieux d’investir un autre appartement, aussi bien pour notre sécurité que la santé mentale de Chéri qu’ils étaient en train de pousser au meurtre, et lui apporter des oranges en prison ne me disait rien vois-tu. Avec le recul, ça n’a pas été plus mal, puisque les travaux de l’appart en question se sont avérés plus que conséquents et qu’il aurait été somme toute impossible de continuer à vivre décemment dedans.

Nous emménageons donc dans un nouvel appart, un peu plus grand, un peu plus excentré du centre-ville mais plus au calme… C’était sans compter sur l’arrivée d’un couple digne de passer dans un épisode de Confessions Intimes ou Tellement Vrai je te laisse le choix. Là, on a affaire à Hystérique-Anorexique de vingt ans – j’me demande d’ailleurs ce qui a pu se passer dans sa vie pour qu’elle en arrive à hurler à la moindre réflexion de ce qui lui sert de mec – et grand petit Benêt, un mètre vingt les bras levés. Pas méchant – ça c’est sûr – mais avec le regard aussi vide que celui d’une huître et doté du QI d’une poule. Tu me diras, ils sont moins nuisibles que la bande de cas sociaux qu’on se trimballait avant mais quand même sacrément casse burnes, crois-moi. A base de trois crises de couple en moyenne par semaine (je te rappelle que Hystérique-Anorexique est, comme son nom l’indique, hystérique), de coups portés dans le mur certainement par Benêt pour éviter de coller une patate à sa copine, de paranoïa : c’est connu, je marche en talons dans l’appartement pour les torturer mentalement (totalement faux, je vis en appart depuis l’âge de douze ans, je sais quand même qu’il y a des choses à ne pas faire) et musique poussée à fond en réplique à moi faisant de la zumba sur la Wii, plutôt que monter pour me demander de faire moins de bruit. Note que quand je joue à la zumba, il est entre 18h30 et 19h, horaire que je juge raisonnable mais que eux sont capables de se prendre la tête à 3h du mat’ en semaine. 
Imagine le tableau : Hystérique-Anorexique se réveille « Au fait, j’ai oublié d’te dire avant de m’endormir, mais t’es vraiment qu’un connard », et c’est reparti. Pauvre Benêt. Et je t’assure que c’est du vécu.

Quelle ne fut donc pas notre joie de découvrir qu’ils étaient partis en vacances. On ne savait pas pour combien de temps, mais au moins on était content. Mais ils sont rentrés. Hier. Adieu havre de paix. Mais j’me console, c’est temporaire, je déménage dans trois jours. Quoi je te l’ai pas dit ? Chéri prend de nouvelles fonctions. So what ? On déménage dans une maison. Une maison. Avec un jardin pour que Poussin-Chat puisse gambader librement, enfin pas trop quand même, faudrait pas risquer de le perdre. Et le mieux, l’Armée paye le déménagement. Avantage suprême. J’ai même pas les cartons à faire, puisque je suis au boulot, je n’ai pas pu prendre de congés – oui je rabâche – j’arriverais donc vendredi soir, après ma semaine, dans une nouvelle maison toute installée.
Adieu enfoirés de voisins, bonjour maison avec jardin !

vendredi 17 août 2012

Routine make-up estivale et autres craquages pour Lily Cole


Oui, aujourd’hui on va parler cosmétique comme tu peux t’en douter. Le soleil faisant quand même quelques belles apparitions ces temps-ci, une envie de légèreté make-up se fait sentir. Parce qu’on – allez, je généralise – aime toutes être plus naturelles en été. A suivre donc, mes gestes quotidiens du moment.

Mais avant ça, je dois te faire une petite confession. J'ai craqué, encore, chez The Body Shop. Ouiiiii mais la nouvelle gamme Lily Cole est juste trop attirante pour que je passe devant sans acheter au moins un produit. Bon, en l'occurrence j'en ai acheté trois dans la gamme plus deux autres qui me faisaient de l'oeil, mais ce n'est qu'un détail. C'est ce que j'expliquerai au gentil banquier lors d'un prochain rendez-vous et qu'il m'interdira de passer la porte de l'enseigne pour le bien-être de mon compte bancaire.

Bref. La parenthèse étant fermée, plongeons-nous dans le vif du sujet...

Je ne reviendrais pas sur l’étape nettoyage et lotion tonique puisqu’elle ne change pas.

Saison estivale oblige, j’ai changé de crème de jour, en optant pour une variante de la précédente. J’applique donc le fluide hydratant matifiant SPF 15 aux algues de The Body Shop - premier craquage. Pas gras du tout, il laisse ma peau toute douce tout en me protégeant des méchants U.V. lors de mes pauses déjeuner à la plage.
S’ensuit la base de teint iridescente Lily Cole by The Body Shop - deuxième craquage - à base de perles de mica – j’le connaissais pas celui-là mais il fait drôlement joli – qui donne un aspect nacré assez subtil pour ne pas se retrouver brillante tel le ver luisant. Essayé et adopté !



 Je poursuis avec la base double fonction N°5, toujours The Body Shop - troisième craquage - appliquée au pinceau ou à l’éponge selon l’humeur. Elle allie les avantages du fond de teint et la légèreté de la poudre pour obtenir le fini léger et matifié que je chérie tant en cette saison. Histoire de rehausser mes pommettes, j’applique ensuite le Lip & Cheek Dome N°20 Lily Cole - quatrième craquage - et pour une petite touche brillance, je dépose avec parcimonie – encore une que je connais pas, décidément – le coup d'éclat Lily Cole - cinquième craquage. Oui mais pour ma défense , il est quand même moins onéreux que les Météorites de Guerlain, ça compte quand même..

















Pour ce qui concerne les yeux, je mise tout sur la palette ELF offerte par ma gentille cousine pour mon anniversaire. Application d’une base illuminatrice sur toute la paupière. Personnellement, je fais un mélange au pinceau des deux premières teintes de la palette. Je dépose ensuite seulement sur la paupière mobile un joli brun clair doré puis au coin externe un brun foncé brillant. Je souligne mon regard avec le fard brun mat appliqué juste au ras des cils inférieurs et je termine par mon Cil Architect 4D de L’Oréal – jamais trouvé de meilleur rapport qualité-prix, j’en suis dingue !



















Pour terminer, et là encore c’est selon l’humeur, une touche de Color Sensational Pop Sticks de Gemey Maybelline Cherry Pop. J’aime beaucoup car je ne suis pas une adepte du rouge à lèvre ou gloss, mises à part les grandes occasions, et celui-ci est très léger et ne colle pas.





Voilà, c'est terminé pour aujourd'hui, suite au prochain craquage… 

Je t’ajouterai une photo de mon petit minois maquillé de cette façon dès que je jugerai en détenir une convenable mais qu’est-ce que tu veux, la lumière au boulot n’est pas top. Chienne de vie !

Et voilà le résultat, j'ai pas pu faire mieux !

jeudi 16 août 2012


Parce que j’ai fait une dépression. Désolée, mais le ton du billet est donné. C’était il y a bientôt trois ans maintenant. Après avoir supporté pendant plusieurs mois des cauchemars plus glauques les uns que les autres, des insomnies, des crises d’angoisse à répétition, une sensibilité à fleur de peau déclenchant à coup sûr des larmes et une perte d’appétit, seul point positif qui m’a permis de faire descendre l’aiguille de la balance, je me suis résignée, ou plutôt été contrainte par mes parents, à aller voir mon médecin généraliste pour lui parler de mon état. Le verdict est tombé sans appel au bout d’un quart d’heure de consultation : Raphaëlle, tu fais une dépression. Super. J’avais dix-neuf ans à l’époque. 

Lorsque le docteur m’a conseillé d’aller voir « quelqu’un d’autre, plus compétent pour ces cas-là », le coup de grâce m’a été porté. Moi qui était débordante d’énergie et pleine de joie de vivre, je devais voir les choses en face, c’est vrai que ça faisait plusieurs mois que je n’allais pas bien, mais en parler à « quelqu’un », un psy, c’était réaliser qu’il y avait un vrai problème. J’y suis allée. Mais ça ne m’a pas aidé. Je crois, je suis même sûre, qu’à ce moment-là je cherchais encore la raison de mon mal-être. Alors si déjà moi je ne sais pas pourquoi je ne vais pas bien, qu’est-ce qu’il pourrait en savoir lui ? Je n’ai donc, logiquement, pas donné suite à ce début de thérapie. 

D’un autre côté, il y a eu la prescription des médicaments. Parce que ton docteur, qui te connaît depuis que t’es gamine, juge que ton état est suffisamment alarmant pour te faire prendre des antidépresseurs et des anxiolytiques. Et là, tu te prends le deuxième coup de grâce. Parce que t’en as entendu parler de ces machins-là, et que tu sais que ça crée une dépendance envers eux. Puis merde, t’es encore qu’une gamine, ou une « jeune femme », comme ils disaient à l’époque, t’as pas vécu assez de choses dures dans ta vie pour en arriver à prendre ces conneries qu’il te prescrit. Mais je devais reconnaître que cet état me fatiguait. J’en avais assez de me réveiller en pleine nuit et de me mettre à pleurer sans raison, de subir ses cauchemars et crises d’angoisse, et de ne plus me reconnaître, moi qui pourtant souriait tout le temps avant ça. Alors je les ai pris ces médicaments. Et je dois admettre que oui, ils m’ont en parti aidé à aller mieux. 

J’ai par la suite compris le fond du problème, mais ça je ne l’aborderai pas dans ce billet, parce que je considère que ça ne te regarde pas. Et ça a été un premier pas vers la guérison. J’ai réussi à en parler. A mes amies, puis à ma famille ensuite (j’entends mes parents et ma grande sœur). A vous, aujourd’hui, je vous remercie. Je vous remercie de m’avoir sortie de mon silence, de cette bulle de solitude que je m’étais construite petit à petit, et de m’avoir soutenue. Grâce à vous, j’ai pu enfin commencer à remonter la pente. Toujours aidé par ma béquille psychologique, mes antidépresseurs, mais j’avançais et avais arrêter les anxiolytiques. 

Puis je t’ai rencontré mon Amour. Toi aussi je te remercie, parce que tu m’as fait avancer encore d’un pas. Avec toi j’ai trouvé mon équilibre, et grâce à toi j’ai su que j’étais digne d’intérêt, digne de ton intérêt. C’est grâce à toi que j’ai repris confiance en moi, assez pour commencer à réduire mon traitement, parce qu’avec toi tout allait bien. 

Au début de cette année, j’ai amorcé le troisième pas de ma guérison, en réalisant que si je voulais me débarrasser totalement des séquelles et digérer cet épisode de ma vie, il me faudrait entreprendre une thérapie. Ce que j’ai fait, parce que cette fois j’étais prête. J’ai parlé, beaucoup. J’ai pleuré, j’ai évacué toute la négativité qu’il me restait et j’en suis ressortie soulagée quelques mois plus tard. 
Aujourd’hui, j’ai terminé cette thérapie, et s’il y a encore une personne que je me dois de remercier, c’est mon psychologue, car c’est avec lui que j’ai presque terminé de remonter la pente. Je dis presque parce que le peu de chemin qu’il me reste à parcourir, je dois le faire seule. Et j’y arrive. Je prends toujours mon traitement, c’est un travail de longue haleine que de l’arrêter, parce que la dépendance se crée vraiment, mais les doses sont maintenant minimes, et plus psychologiques qu’autre chose à mon avis. 
Je considère que ma guérison sera totale le jour où je l’arrêterai définitivement. Cela signifiera que j’aurais repris assez de force pour avancer et affronter les événements sans aide aucune. Et je le sens, ce jour est proche. Enfin !

J’ai écrit ce billet comme un dernier exutoire à ma guérison. Mettre noir sur blanc ces trois dernières années sans en avoir honte, parce que j’ai beaucoup avancé. Et puis quelque part c’est raconter mon histoire pour espérer peut-être aider ceux et celles qui passeront par là et qui se trouvent d’une façon ou d’une autre dans une situation difficile. Parce que même si c’est long, je peux aujourd’hui le garantir, on s’en sort.

lundi 6 août 2012

Lundi 6 août 2012, un p’tit rayon de soleil et puis s’en va.


Parce qu'aujourd’hui j’ai envie de blablater, je t’avertis de suite que ce billet ne sera pas des plus constructifs. Mais vu l’insistance de certaines personnes que je ne citerais pas qui se languissent d’avoir de mes nouvelles, je prends ma plus belle plume mon plus beau clavier pour t’écrire.

Figure-toi que mon weekend a été plutôt riche en émotions, et pour cause : j’ai raccourci mes cheveux d’une bonne vingtaine de centimètres au bas mot, photos inside, après les avoir colorés d’une teinte un chouïa plus foncée que ma  couleur naturelle. Verdict : va falloir que je m’habitue, même si je suis contente du résultat et assez fière d’avoir fait le grand saut. Il paraît que quand on se coupe les cheveux – j’entends plus de 2 centimètres – ça veut dire qu’on franchit une nouvelle étape. Alors ça y est, je suis une femme, bonjour marmots et grandes responsabilités ? Tu rêves, j’avais juste envie de changer. Et de surcroît pour pas un kopeck puisque ladite prestation m’a été gracieusement offerte par Beau-Papa et Belle-Maman. Oui parce qu’ils m’aiment – comme toi non ?

Avant
Après


















En parlant des parents de Chéri, je t’informe que notre appartement ressemble ces temps-ci à Tchernobyl suite à leur arrivée. Pas qu’ils aient une hygiène douteuse, je t’arrête tout de suite, je ne fréquente que des personnes saines de corps et d’esprit depuis cette effroyable découverte sur l’invasion des bactéries. Non, Beau-Papa et Belle-Maman sont propres sur eux, Dieu merci, mais voyons les choses en face, vivre à quatre dans un deux pièces, c’est déjà un peu mission impossible (sans Tom Cruise) (tant mieux je l’aime pas t’façon) (scientologue de m*rde va), mais alors quand EN PLUS tu rajoutes à ça Poussin-Chat – qui a, lui, entièrement sa place dans ce deux-pièces – et Hugo ça ne va plus du tout DU TOUT. Bon je t’explique. Hugo, c’est le chien que Chéri a amoureusement dressé quand il était enfant, et avec qui il a plein de souvenirs trop choupinoux des bisounours sauf que, qu’on se le dise, JE NE SUIS PAS 30 MILLIONS D’AMIS. Et avec tout ce petit monde à la maison pour une semaine, j’envisage très sérieusement d’en référer à Danièle et Béatrice de C’est du Propre pour redonner à mon humble demeure un décor abordable dès leur départ. Ou à Chéri, qui lui est en vacances – bien fait.

Hugo, le chien de Chéri
Chéri, tiens, parlons un peu de lui. .Un jour, son romantisme me tuera (ironie à suivre) Parce que oui, Chéri et moi, un jour, on se mariera. Mais bon, pour l’instant, on est trop pauvres. Mercredi matin dernier, aux alentours de sept heures dix, je m’adonnais tranquillement à mon ravalement de façade quotidien lorsqu’il a prononcé ces mots « J’me disais, cet automne, on pourrait faire venir tes parents, mes parents, ta sœur et la mienne, et fêter notre pacs » (Complétons le tableau, il faut imaginer l’Homme avec de la mousse à raser partout autour de la bouche). Voilà comment Chéri m’a demandé si je voulais bien me pacser avec lui. Tu repasseras pour le romantisme Rapha, mais bon, bien sûr j’ai dit « OUI, je le veux ». Je sais, je sais, ce n’est pas une demande en mariage. Note que vu le romantisme de celle du pacs, j’ai vraiment hâte de voir ce qu’il pourra bien trouver pour LA demande. A suivre...

Sinon, j’ai reçu mes cadeaux du concours Sciences et Mer que j’ai gagné sur le blog des Chroniques de la Blonde : un fondant hydra-fermeté et un masque sérénité, avec en plus une jolie pochette remplie de doses d’essai. Y a pu qu’à ! Merci ma Blonde, et au passage joyeux anniversaire.

Cadeau concours !!
Et après avoir passé un dimanche naviguant, telle la larve moyenne, de mon lit au canapé et du canapé à mon lit, et terminé la soirée par une énième visualisation de Bridget, je t’annonce, une fois n’est pas coutume, que je pète le feu en ce lundi !

Le meilleur pour la fin, j’ai rendez-vous samedi à quatorze heures pour un voyage paradisiaque d’une heure et quart. Comprendre soin du corps ET du visage avec du chocolat, du thé vert, de l’hibiscus, du sable de Bora Bora et de la noix de coco. Le tout encore une fois pour pas un rond ! J'ai envie de te dire  La vie est belle !


A noter : malgré le notable foutoir qui règne dans mon appart, qu’il n’y ait pas de malentendu, j’apprécie VRAIMENT mes beaux-parents. Et non, je ne dis pas ça de peur qu’ils lisent. Ou Chéri. J’apprécie même Hugo. Pas chez moi, c’est tout.

jeudi 2 août 2012

I want to wake up in the city that never sleeps



Franck Sinatra

Je veux aller à New-York. En hiver plutôt qu’en été. Parce que quand je m’imagine là-bas, je déambule dans les centres commerciaux dans lesquels trônent ces majestueux sapins, happée par la foule grandissante des badauds à la recherche des derniers présents à offrir. Sous les flocons, accompagnée de mon Amour, j’arpente l’Upper East Side, perdue dans l’immensité des buildings et hôtels particuliers, coiffée d’un bonnet en grosse laine, couverte d’un de ces chics manteaux d’hiver, mes mains gantées cachées dans mes poches afin de les protéger du froid saisissant. Je flâne et me laisse emportée par la somptuosité de la ville jusque Central Park, ou je rejoins la traditionnelle patinoire installée chaque année à la même période, chausse des patins à glace, et suit d’un pas mal assuré mon Amour m’entraînant par la main. Je rechausse ma paire de bottes, puis nous poursuivons notre tranquille balade. Je suis attentive à l’activité ambiante, prenant le temps de considérer chaque détail autour de moi, le joggeur venant faire sa course quotidienne, la working girl tenant d’une main sa mallette de travail, de l’autre un café pris à la va-vite chez Starbucks et le téléphone savamment coincé entre son cou et son oreille, le couple de personnes âgées promenant son chien, ces jeunes amoureux lovés l’un contre l’autre sur un banc, se faisant des promesses d’avenir… Mon Amour me sort de mes pensées, nous hélons un de ces taxis jaunes, nous arrêtons et pénétrons dans un café chaleureux afin de déguster, en prenant soin de souffler sur les volutes de fumée, un capuccino crémeux, comme une récompense pour avoir survécu au froid extérieur. Non-loin de là, un groupe de jeunes new-yorkais refait le monde, attablé autour d’une bière fraîche. Nous partons rejoindre Time Square, pour finir par arpenter les théâtres de Broadway, admirant ces lumières laissant l’illusion qu’il ne fait jamais nuit. Puis reprendre notre chemin et se laisser envelopper par la nuit noire. Prendre le temps, malgré l’heure tardive, de commander quelques chinoiseries à emporter. Rentrer à l’hôtel, manger, s’envelopper d’un peignoir chaud, se blottir dans le bras de mon Amour et repasser le film de la journée venant de s’écouler avant de glisser dans un profond sommeil…
Je veux aller à New-York.