mardi 31 juillet 2012

J'ai été taggée...


... Pour la première fois par quelqu’un d’autres que ma blondinette de copine (<3), Hex, du blog Hex-andthe-city. Découverte par hasard, puis maintenant je fais tous les jours un tour sur son blog parce que j’aime bien. Tu veux être ma copine ?! (Note qu’à l’instant où j’te parle, une calèche avec des chevaux et des paysans passent devant mon bureau, where am I ?)
Hex, c’est quelqu’un de généreux tu vois, parce qu’elle me propose de la suivre sur la radio de l’été des bloggueurs, juste pour pas que je m’ennuie, pauvre de moi sans vacances esseulée au bureau.
La radio-quoi te questionnes-tu ? La radio de l’été des bloggueurs. J’avoue que moi non plus j’en avais pas entendu parler, mais le concept est chouette. En gros, chaque bloggueur participant fait tourner sa chanson préférée-trop-géniale-qui-donne-envie-de-bouger-son-boule-tout-l’été et après tu peux t’adonner à la lecture de billets avec la radio bloguesque en fond sonore, c’est-y pas sympa ? Ci-dessous les règles du jeu :

  • Tu choisis ta chanson de l'été (ça peut être une chanson que tu écoutes en ce moment, un groupe qui joue du côté de chez toi, ou une chanson qui a accompagné un de tes étés précédents)
  • Tu fais un beau billet sur ton blog avec :
  • Un lien vers ta chanson de l'été (ou une vidéo youtube de la chanson)
  • Une copie de la règle du jeu
  • Un lien sur ce billet pour retrouver ta participation
  • Une liste de deux ou trois blogueurs que tu souhaites tagger dans cette chaîne pour qu'à leur tour ils nous proposent leur chanson de l'été.
Ensuite, tu pourras écouter à ta guise la radio des blogueurs :
  • Sur ton site en intégrant le player
  • Sur Facebook en allant aimer la page de la radio
  • Ou sur Twitter via le compte @radioblogueurs ou le tag #radioblogueurs2012)
J’ai envie de dire Qui m’aime me suive quoi, alors j’invite, et c’est sans surprise ma Blondinette-trop-chouette et puis tiens Audrey, oui toi, parfaitement !!

Pour conclure, ma chanson de l’été qui sent bon le soleil : Rayos de sol, Jose de Rico & Henry Mendez, parce que quand je l’entend, j’me crois un peu en vacances et que je bave à l’idée de partir en Espagne (Slurp).




Et sinon, je récupère mon carrosse du contrôle technique ce soir, alors paiera, paiera pas ? Suspens…

lundi 30 juillet 2012

Réflexions existentielles... Ou pas !


Je ne sais pas trop comment commencer ce billet. Ces derniers temps, j’ai pas mal de petits tracas qui tournent, qui tournent, qui tournent... STOP. Il est temps de déballer un peu tout ça et de mettre à plat.

J’ai pas de fric, c’est pas chic, d’autant qu’il y a plein de jolies choses qui me font de l’œil, comme entre autres la nouvelle gamme Lily Cole chez The Body Shop. Et moins futile, le contrôle technique de mon carrosse à prévoir. Prions ensemble pour qu’il passe sans contre-visite.

Je suis fatiguée. Et pas le moindre signe de vacances à l’horizon, si bien qu’à force que les autres me rabâchent que EUX, ils vont ici ou là, je risque d’être placée en détention pour homicide involontaire. Oui parce que ça sera vraiment sans faire exprès que la personne aura malencontreusement été victime d’un accident. Sur les nerfs dis-tu ?

Je suis moche et grosse. Et n’attend pas de commentaires prétendant le contraire. Le fait est que je n’ai en revanche aucune volonté d’entreprendre un régime en ce moment. Tu veux ou tu veux pas ? Si tu veux, c’est bien, si tu veux pas, tant pis ! Ta gueule. Mais crois que je vais souscrire à Weight Watchers on line pour amorcer le travail.

Et je termine par une question qui me trotte dans le crâne depuis longtemps, qui aboutit sur d'autres questions qui aboutissent à d'autres questions... J’ai d’ailleurs beaucoup hésité avant de poster ce billet de peur d’être prise pour une folle, mais après tout c’est mon blog, et il est là pour me vider la tête alors…
Des fois, quand je suis avec l’Homme, ou que je pense à Lui en faisant le bilan de notre relation, je me dis qu’on s’entend quand même bien sur énormément de points et que rares sont nos prises de têtes qui ne durent jamais très longtemps. En somme, on pourrait dire qu’on s’est bien trouvé. Tout va bien dans le meilleur des mondes me diras-tu, mais c’est là que la – les –  questions font leur entrée. Pourquoi est-ce lui ? Pourquoi ce ne serait pas un autre ? Et lui de son côté, pourquoi est-ce que c’est moi qu’il a choisi comme potentielle femme de sa vie ? (Non, non, je n’exagère pas) Qu’est-ce qui fait que lui et moi ça marche et que ce ne soit pas avec quelqu’un d’autre ? 
Note que mon questionnement marche aussi avec la famille, les amis et nos proches en général. Mes parents, pourquoi c’est eux et pas d’autres personnes ? Pourquoi moi je suis entourée de parents aimants et bienveillants alors que d’autres sont placés en foyers pour mauvais traitements ? En allant plus loin, ça marche avec tout, je sais. 
Même avec moi : pourquoi est-ce que moi j’ai cette tête-là, cette morphologie-là et ce caractère-là ? Pour le caractère, on peut penser à juste titre que l’éducation en est en partie responsable, mais le physique. Pourquoi ai-je ce corps-là et pas un autre ? J’ai les yeux bleus et les cheveux bruns, et une morphologie loin de celle de Kate Moss mais pourquoi ne suis-je pas rousse ou blonde et gaulée comme Adriana Karembeu ? Pourquoi est-ce à travers ces yeux là dans ce corps-là que je vois le monde qui m’entoure ? Pourquoi est-ce que moi je suis née en France et pas ailleurs ? Et est-ce que si j’étais née ailleurs j’aurais quand même ce physique-là ?
 Quand je pense au chemin que j’ai parcouru ses dernières années, même si je suis jeune, je me demande aussi pourquoi cette vie est la mienne ? Est-ce que ma vie est écrite ou est-ce le hasard qui m’a mené là où j’en suis aujourd’hui ? 

Je fais partie de ces personnes qui ont tendance à essayer d’analyser et comprendre tout. Mais pas d’une manière scientifique à proprement parler, les notes que j’avais en cours peuvent en témoigner, plutôt d’une façon psychologique, peut-être même philosophique. Je tiens ça de mon père. Merci. Parfois j’aimerais pouvoir mettre mon cerveau sur pause, parce qu’il s’agit là de questions pour lesquelles je n’aurais probablement jamais de réponse mais qui continuent de trotter dans ma tête. 
D’une manière générale, j’ai jusqu’à maintenant eu une vie marquée par quelques événements plus ou moins douloureux et durs à surmonter, mais qui restent dérisoires par rapport à ce que d’autres personnes ont pu connaître et je ne m’explique pas pourquoi. 

Je ne sais pas si ces questionnements sont normaux, à vrai dire, je n’en parle pas vraiment non plus autour de moi, parce que je me dis que les autres ne comprendront peut-être pas le fond de ma pensée. Pas parce qu’ils sont bêtes, mais parce que je n’arrive pas vraiment à mettre en mots tout ce bordel qui règne dans ma tête. Peut-être est-ce parce que je suis une fille que je sasse et ressasse toutes ses questions. C’est ce que me dis l’Homme : « Tu réfléchis trop ». Oui mais je n’arrive pas à vivre sans me poser de question, et pourtant qu’est-ce que j’aimerais. Mettre mon cerveau en mode pause, j’te dis. Et me dire « Dans ma vie j’ai pas à me plaindre ? Tant mieux », sans chercher à comprendre le pourquoi du comment. Peut-être est-ce aussi parce que je suis jeune, et que toutes ces réflexions trouveront avec le temps elles-mêmes leurs réponses. Et que quand je serais vraiment adulte, je n’aurais plus tout ce fatras de Pourquoi-ci, pourquoi ça ?

Je  crois qu’en fait le principal effort que j’ai à faire, et pas des moindres, c’est relâcher tout ça, et dédramatiser si je ne trouve pas la réponse à tout. Je serais peut-être moins nerveuse une fois cette étape passée, et moins frustrée. Je vais en faire la résolution de ce jour, parce qu’on est encore trop loin des bonnes résolutions de 2013, même si je ne sais pas trop comment m’y prendre, l’important c’est d’essayer non ?

Bref, après le pavé que je viens de taper et la victoire pour toi d’en être arrivé jusque-là - j’espère d’ailleurs que tu as réussi à me suivre dans mon raisonnement - je terminerais juste en te demandant si toi aussi, il t’arrive de te poser des questions un peu bizarres, ou si je suis la seule, cas où je serais forcée de conclure que je suis cinglée… 
Pitié dis-moi que toi aussi, des fois tu te fais peur ! Et si le cœur t’en dis, partage les tiennes !

Enjoy !


mardi 24 juillet 2012

De l'invasion des bactéries

Mardi 24 juillet 2012

Journée passée – une fois de plus – au bureau. Pas de vacances pour moi, remember, ou pas, je sais plus si j’te l’avais dit. Et je note depuis le weekend dernier que mon humeur a une fâcheuse tendance à suivre la présence – ou non – du soleil. Aurais-je été un tournesol dans une autre vie ? Je crois que cette théorie est à méditer.  Du coup, je vais pas me plaindre, parce que depuis que l’astre a l’honneur de venir nous dorer la pilule, tout va bien, adieu fatigue et humeur de chien. J’en viens même à me dire « Pas de vacances ? M’en fous ! » (Ok, je suis une menteuse). Note qu’il y a quand même un certain nombre d’habitants de notre contrée sujets au même phénomène que moi. Et je voudrais bien qu’on m’explique pourquoi. Si tu as la solution, n’hésite pas  à me laisser un commentaire. Toujours est-il que ce midi j’ai déjeuné les pieds dans le sable, envoyé une photo de moi les pieds dans l’eau à l’Homme et ma sœur pour les faire profiter du spectacle et, aussi, j'avoue bon oui, les narguer.


Bref, après cette parenthèse climatique, je me dois de partager avec toi une nouvelle horrifiante. Nous connaissons toutes plus ou moins ces jolies petits trucs rouges avec un petit chapeau blanc qu’on appelle boutons – oui, je sais, ça aurait pu paraître mignon comme ça – qui s’invitent joyeusement sur notre visage. Est-ce que tu as déjà remarqué que généralement, ils se localisent plus sur un côté de ton visage que de l’autre ? Est-ce que tu sais pourquoi ? Non ? Et bah PAF je te le donne en mille, c’est à cause des bactéries qui prolifèrent sur nos smartphones chéris et autres téléphones de bureau. Enfer et damnation, mon si utile et mignon Samsung n’est en fait qu’un traitre envahi par le colonisateur microbien. Autant te dire que quand que j’ai lu ça, s’en est suivi un examen du moindre millimètre de peau de mon visage – d’ange ? – et le fait est que – mon Dieu – c’est vrai. J’ai plus de boutons sur le côté droit que sur le gauche, côté où je tiens le téléphone. Dégueu. C’est un coup à finir au chômage technique (note que mon patron ne mesurerait sûrement pas la gravité de la chose) ou ne plus entretenir aucune relation téléphonique. En gros, me couper de ma famille et amis restés à Orléans. Et là je dis non. Non, non, non. Alors quoi ? Subir la jouissance des bactéries sautillant sur ma joue droite toute lisse ? Devenir maniaque du téléphone ? (Oui parce que maintenant je les sens, je les vois, avec leurs petits yeux malveillants). Je ne sais pas, mais il va falloir trouver une solution, et vite.

Nb : les bactéries sont fourbes, elles viennent sur toi pendant que tu es distraite au téléphone pour mieux s’incruster…

J’te laisse j’ai des bactéries à combattre, un téléphone à désinfecter, un clavier à utiliser avec des moufles, mettre un système de papier plastique pour recouvrir la lunette de mes toilettes, des acariens à désintégrer sur mon matelas, stériliser entièrement mon appartement et raser mon chat.


Photo trop contente les pieds dans l'eau !

vendredi 20 juillet 2012

Liste des bonheurs simples


Parce qu'il faut parfois se contenter de peu...

  • Ce soir c'est le weekend
  • Et il paraît qu'il va faire beau
  • Vais manger des sushis maison chez ma copine
  • L'anniversaire de mon ex c'est le 17 juillet. M'en suis rappelée que le 18
  • Chéri est vraiment trop fort
  • Avons trouvé la maison avec jardin et prix abordable qu'on voulais
  • Déménagement fin août
  • Les tickets resto au boulot sont à 9€
  • Weekend surprise le 18 août
  • Mon chat ronronne très fort
  • Belle toute nue, même en replay, ça remonte le moral et c'est cool.

Le Chat se la coule douce



Des bisous.

jeudi 19 juillet 2012

Nostalgie...

Je suis au travail. Mon bureau est situé dans la rue principale du village où je me rends chaque jour pour passer le temps, et accessoirement gagner de l’argent.En face de mon travail, il y a une cordonnerie et un institut de beauté. Et au-dessus, il y a une résidence avec des appartements et des balcons. Chaque jour, je vois ce couple de personnes âgées, je ne saurais trop dire quel âge ils ont mais en tout cas celui qui fait qu’il pourrait être mes grands-parents. 

J’aime bien les observer, parce qu’ils vivent encore ensemble, et que je me prends à imaginer qu’ils ont du se connaître très jeunes et qu’ils ont du traverser ensemble bien des épreuves pour arriver à cette routine tranquille qu’est la leur. Et puis certainement aussi parce qu’ils me rappellent mes grands-parents disparus. Parce que Grand-père était comme ce monsieur, il fumait sa gitane bleue au milieu des fleurs et jardinières que Grand-mère avait pris soin de planter et entretenir, en suivant le fil des saisons qui s’écoulaient. Comme cette dame, logiquement flétrie par le temps qui passe, qui regarde la vie au travers de sa fenêtre, accompagnée de son chat, qui fonce renifler l’air des fleurs sur le balcon dès qu’il en a l’occasion. 

La seule différence vraiment flagrante que je trouve, et c'est très certainement parce que je parle là de mes grands-parents, mais ils étaient bien plus beaux. Alors parfois j'aimerais revenir en arrière, quand j'arrivais après l'école pour le goûter et que Grand-Père était tranquillement installé sur la table de la cuisine, avec son dictionnaire, sa gomme, son crayon de papier et sa grille de mots croisés, et qu'il levait les yeux pour accueillir sa petite-fille.Quand Grand-Mère me prenait sur ses genoux en me serrant fort dans ses bras et en me berçant, même si je n’avais déjà plus l’âge.
Ma meilleure amie, quand j’étais adolescente, me disait souvent qu’elle ressentait une grande nostalgie lorsque je lui parlais de mon enfance. Et elle avait – et a – toujours raison. Parce que c’est dans cette maison que j’ai passé les meilleurs moments de mon enfance. C’était un peu la maison du bonheur à vrai dire, avec les repas de famille interminables tous les dimanches et l’incontournable poulet – purée (avec le petit puis pour mettre la sauce). Puis quand après manger on s’en allait, avec les cousins, grimper dans le sapin du parc cet que c’était à celui qui monterait le plus haut. A cette époque-là, on était une famille comme dans les films, une famille sans histoire. Et c’était bien, c’était beau. Jusqu’à ce que la maladie l’emporte.

Image volontairement sans rapport

On dit souvent que les meilleurs partent les premiers. Ma Grand-Mère était une de ces maîtresses femmes qui émanait la gentillesse et l’amour. Courageuse aussi. Moi, pendant les dix ans où elle s’est battue contre la maladie, je crois que je n’ai jamais réalisé le fait qu’elle était souffrante. Je ne m’en suis rendue compte que bien plus tard, en regardant les photos de l’époque. Parce que physiquement je la regardais avec les yeux de la petite fille plein d’amour, mais aussi parce qu’elle ne laissait rien paraître. Elle nous a emmené, mes cousins, ma sœur et moi, en forêt construire des cabanes, visiter les châteaux de la Loire, voir la tour Eiffel à Paris, elle nous faisait faire des gâteaux…
Après son départ, la maison du bonheur n’était forcément plus la même. Et mon Grand-Père non plus. Sûrement parce qu’ils étaient de la génération où on se rencontre, on s’aime, on se marie et on ne se quitte plus. Alors Grand-Père s’est laissé partir lui aussi, on peut dire qu’il est mort d’amour. En laissant derrière lui la descendance marquée d’une plaie qui ne cicatrisera jamais définitivement je crois.

Presque quinze ans après, on peut dire qu’on a tous relevé la tête et poursuivit notre bout de chemin, plus ou moins facilement bien sûr. Moi j’ai appris à vivre et grandir sans eux, sans leurs conseils, et je pense m’en sortir plutôt pas mal.
Mais je crois qu’un regret pèsera toujours, un seul. Je ne pourrais jamais m’entendre dire 

« Nous sommes fiers de toi ma petite-fille ».


jeudi 12 juillet 2012

De l’innocence enfantine

Aujourd’hui, c’est  l’anniversaire de ma Lylou, ma nièce d’un an. 


Happy birthday to you, happy birthday to you, happy birthday to youuuuu Lylou, happy birthday to you! 
Oui parce que je chante aussi.

Moi j’aime les enfants, un peu, enfin assez pour en vouloir un jour. Parce que j’aime leur adorable naïveté. Dans le monde des enfants, tout est simple, et le plus grand drame qu’il puisse nous arriver, c’est de faire des cauchemars la nuit ou de se disputer avec sa meilleure copine l’espace de quelques minutes pour après se taper dans la main « On fait la paix ? ». C’est pas si compliqué que ça. Ils sont un peu dans leur monde, le monde des Bisounours où les princes et les princesses, le père noël, la petite souris et tous leur copains existent.

Et bien que ma Lylou ne parle pas encore, en pensant à elle aujourd’hui, je me suis rappelé de mon innocence à moi, et celle des autres. Et c’est fou ce qu’on peut s’imaginer quand on est môme et la capacité qu’on a à croire tout ce qu’on nous dit. 






Parce que moi par exemple, quand j’étais petite, je pensais que Sauvez Willy c’était en fait Sauve ET Willy, Sauve étant le copain de Willy bien sûr. J’ai cru un jour que j’allais mourir dans la nuit parce que je m’étais pris un coup de jus en jouant avec le fil de ma lampe de chevet, la faute à Maman qui m’interdisait – normal – de jouer avec l’électricité, et que mes parents allaient retrouver juste mon squelette le lendemain matin en venant me réveiller, parce que je n’aurais plus de peau et plus d’organes – en une nuit. Chéri, lui, croyait que les vaches qu’on voit dans les champs, étaient en fait des zèbres et ne comprenait pas pourquoi il n’y avait que lui qui disait qu’il y avait des zèbres près de chez lui.
Notez que je comprends maintenant pourquoi on lui a collé des lunettes à l’âge de sept ans.

Si dans un éclair de lucidité, qu’on appelle grandir, je n’avais pas compris que ça ne pouvait pas être possible, je vous aurais dit que mon père, quand il est né, était une fille. Qu’il s’appelait Yvette et faisait de la danse et qu’un jour, on ne sait pas pourquoi et lui non plus, autour de dix ans, il est devenu un garçon. Que la cicatrice dans son dos - dont la taille mesure à peine cinq centimètres -  était due à une attaque de requin à laquelle il avait survécu avec uniquement cette petite trace de rien du tout. Oui parce que mon Papa c'est le plus fort. Ma sœur, elle, vous aurait raconté que s’il y avait des marées hautes et des marées basses, c’était parce que les pompiers venaient régulièrement avec des seaux enlever et remettre l’eau de la mer à une heure bien précise. Si on avait écouté ma cousine avant la naissance de son petit frère, il se serait appelé Pipo-chien-de-berger, nom de son livre préféré - à l'époque. Et pour préparer Noël, moi je faisais le tapin. On se calme ! Non, mes parents ne sont pas d'horribles personnages mettant leurs enfants sur le trottoir, je n’arrivais juste pas à prononcer le mot sapin.


Ce qui vient d’être cité est somme toute ridicule, mais drôle. Et vous, des dossieranecdotes à raconter sur votre enfance ?

dimanche 8 juillet 2012

Aujourd'hui, je raconte ma vie

Vous êtes prévenues, alors si ça ne vous intéresse pas, je vous invite à cliquer sur la petite croix en haut à droite. Voilà. Sinon ? Installez-vous confortablement au fond de votre canapé / lit accompagnée de tout objet à votre convenance : chat, coca, gâteau, que sais-je ? ça y est ? Bon, alors j'y vais.


Pour celles qui suivent mes palpitantes aventures, souvenez-vous, l'Homme était parti. Et bien l'Homme est revenu, plus bronzé et beau que jamais - sourire niais - ça a du bon de ne pas se voir pendant deux semaines. En plus j'ai eu droit à une récompense pour avoir tenu le choc. Photo inside.



Trop mignon l'Homme, à croire qu'il devrait partir plus souvent - ou pas. 
Bon, lui aussi a eu droit a un cadeau, fruit de mes soldes : un boxer Eden Park, trop beau, mais je n'ai pas l'autorisation de diffuser la photo. Désolée.

J'ai d'autre part assisté à un phénomène plutôt étrange. Le Chat, carrément sage et câlin depuis deux semaines, a retrouvé son tempérament de prédateur - assez impressionnant je dois dire - joueur, depuis que l'Homme a repassé - non, pas ses fringues - le seuil de la porte. J'en profite donc qu'il soit en mode grasse mat' pour vous poster une photo du Chat au repos.

N'est-il pas adorable ?

Le retour de l'Homme rapporte quand même un certain équilibre. En premier lieu, le bordel. Oui, pendant deux semaines, l'appartement fut nickel. A peine 48h de retour et voilà, il y en a partout. Mais voyons le côté positif, finalement, c'est pas moi la bordélique du couple.
En deuxième lieu et non des moindres, la cuisine. Oui, l'Homme aime cuisiner et se débrouille plutôt très bien. Je sais ce que vous pensez, mais ne vous inquiétez pas, je mesure ma chance. Et donc la chanceuse que je suis à pu profiter hier soir d'un menu assez sympa... Bon allez, soyons fou, un festival gustatif pour mes papilles ! Ce qui, soit dit en passant m'avait quelque peu manqué. Au menu donc :
Toasts de saumon fumé - citron - beurre salé, puis... brochette de crevettes et noix de Saint Jacques au lard, accompagnée de riz et d'une fondue de poireaux. Doué qu'il est j'vous dis ! Dans l'euphorie, j'ai zappé de prendre en photo le plat principal, mais je vous laisse profiter des toasts, que j'ai pensé à prendre juste avant qu'on les ai fini...


Et sinon, Papa - Maman vont venir passer quelques jours au mois d'août et au téléphone hier Mamoune m'a dit "Le week-end où on vient, préparez votre baluchon le vendredi soir, je te donnerai des indices au fur et à mesure des semaines pour que tu puisses emmener tout ce dont vous aurez besoin, mais c'est une surprise, donc s'il te plaît, ne travaille pas ton père pour savoir ce que l'on va faire". Oui, parce que j'ai le fameux pouvoir de toutes les filles de faire parler mon père très facilement. Enfin bref, mes parents sont au top !



Des bisous !

jeudi 5 juillet 2012

Billet du jour : You Swap My World

Bien le bonjour mes Demoiz’Ëlles en ce magnifique temps du jeudi 5 juillet 2012 ! Faux. Ok, mais laissez-moi y croire.

Il faut absolument que je vous parle de mon expérience SWAP. Pour le petit topo, étant toujours novice dans la blogosphère, j’obtiens renseignements et autres informations utiles chaque que j’ai besoin en filant chez Les Chroniques de la Blonde. Pas sur son blog, enfin si mais pas que, parce que, tenez-vous bien, elle habite juste à dix petites minutes de chez moi. Je sais, je sais, j’ai de la chance.

Bref, il ya quelques semaines de ça, tranquillement affalées dans le canapé, elle m’expliquait qu’elle avait mis en place des Swaps avec ses copines blogueuses. Avec un thème, un budget et une date finale pour l’envoi / réception de chacune des box.

Je l’écoutais donc attentivement, tout en la regardant avec les yeux ébahis de la petite fille qui se retrouve à Disneyland et voit Mickey pour la première fois de sa vie, lorsqu’elle m’a dit « S’tu veux on peut faire ça nous aussi ? En plus comme il n’y aura pas de frais de port, on peut augmenter un peu le budget ? » Aaaaahhhhh !! Me voilà conquise. Il faut dire d’ailleurs qu’à cause d’elle je succombe de plus en plus…

Le thème choisi fut donc « Sunny Box », pour un budget de 30€ et l’échange s’est fait… Hier soir !
J’aime mieux vous dire que j’ai été plutôt gâtée.
Du coup, je suis rentrée plus tôt que d’habitude histoire de commencer à tout détailler et tester !

Au programme dans ma mienne ...
  • 4 mini vernis OPI Pirates Of The Carribean. A essayer quand mon bikini so tenny baissera les bras et commencera à s’écailler – pour info, 3 jours de pose, tenue toujours nickel, même pas besoin d’en remettre. Les couleurs sont très sympa, bien que ni elle ni moi n’arrivons à comprendre pourquoi ces couleurs-là leur font penser à Jack Sparow et ses copains, mis à part le nom desdits vernis, mais c’est une autre histoire.
  • Un gel douche Goyave Passion de Sephora. Ça sent booonnn ! Fruité comme j’aime, hop dans la douche !
  • Une huile corporelle au monoï de la marque Soleil des Îles. Parce qu’elle compatit avec moi qui n’aura pas de vacances cet été. Je peux me la renverser toute entière sur la tête ?
  • Un flacon de lotion corporelle à la fraise The Body Shop en format voyage. Bah oui parce qu’il me fallait bien au moins UN produit de la marque… Trop bien pour rentrer chez Papa – Maman, ça prend pas de place et en plus à la fraise j’avais pas testé, de peur que ça ne sente trop fort. En fait non !
  • Une lime à ongles en verre. C’est qu’elle est quand même futée la blondinette. Elle m’avait demandé ce que j’en pensais parce qu’il « paraît que c’est quand même mieux pour les ongles, en plus on peut la laver ». Pauvre naïve que je suis, je n’y ai vu que du feu. Tant mieux.
  • Un crayon effaceur de maquillage Sephora. Parfait pour le vilain mascara qui se met partout sur la paupière le matin quand je suis pas réveillée.
  • Un petit pochon d’échantillons de l’Institut Karité. Encore une fois, je les avais vu mais pas fais le rapprochement. A tester très rapidement, j’adore le karité.
  • Un lait démaquillant Diadermine en format voyage. Hop, un copain de voyage pour la lotion corporelle à la fraise !
  • Un coffret Vos Essentiels Fraîcheur et Eclat de Clarins. Avec une jolie trousse de voyage offerte, et dedans un démaquillant express yeux, un gel nettoyant éclat du jour et une crème éclat du jour. J’avais investi l’été dernier dans la gelée éclat du jour que j’avais beaucoup aimé. Pas de raison donc que je n’aime pas la crème.
     
  • Et aussi un mini paquet de Spécial K au chocolat de Kellogs. Que vous ne verrez pas parce que c'était mon p'tit déj de ce matin...
Tadam ! Mes nouveaux locataires !
 
Soit au total dix enseignes différentes à découvrir, ou re-découvrir, et encore plus de produits dans ma salle de bain - déjà trop petite - grâce à ce fructueux échange.

Merci ma Blondinette toujours pleine de bons tuyaux !

Pour zieuter la box que je lui ai offerte, c'est par ici !

mercredi 4 juillet 2012

Le guide pratique de la prospection commerciale



Aujourd’hui, afin que vous compreniez la rédaction de ce billet, je vais – encore – devoir me dévoiler un peu. Professionnellement en tout cas. Moi je suis attachée de recrutement et commerciale dans une agence de travail temporaire, une « boîte d’intérim » quoi. Mon poste, en grande partie, consiste à recruter des gens et à leur trouver du travail, moyennant une bonne impression lors de l’entretien – normal – mais pas que. Je travaille aussi sur une partie commerciale, à savoir prospecter, au téléphone ou sur le terrain, afin de décrocher de nouvelles entreprises pour placer mes « p’tits gars » et faire tourner le business.
C’est assez récent pour moi, je veux dire le commercial, parce qu’avant je ne faisais que du recrutement. Et depuis les deux mois que je pratique, j’ai pu d’ores et déjà remarquer quelques éléments indispensables afin de ne pas se sentir frustrée par le rejet – pauvre de moi.

Ci-dessous la liste de quelques points essentiels remarqués depuis mes débuts :

  •    Le lundi matin tu n’appelleras pas, d'ailleurs même toute la journée du lundi, à moins de vouloir te mettre à dos ton potentiel futur client qui n’a pas franchement envie que tu viennes l’em****er alors qu’il se remet déjà difficilement de son fou – ou non – week-end.
     
  • Tu ne déblatèreras pas ton speech à toute vitesse sans prendre ta respiration dans l’espoir de meubler la conversation, au risque de t’entendre dire « Mais prenez le temps de respirer mademoiselle ». Oui, c'est du vécu. Faut bien apprendre.
     
  •     Le sourire au téléphone toujours tu garderas et de con tu ne le traiteras pas, oui, même si le charmant prospect vient gentiment de te balancer un « J’ai déjà l’habitude de travailler avec vos concurrents et j’en suis ravi, je n’ai besoin de personne d’autres ».
  •    Idem que le lundi, le vendredi tu n’appelleras pas, car le potentiel client sera remis de son week-end mais prévoit celui qui pointe tranquillement le bout de son nez au fil des heures. Et accessoirement aussi parce qu’en général, le vendredi c’est le feu pour boucler plannings et chantiers avant la fin de journée.
     
  •   La météo de la semaine tu regarderas avant d’établir ton planning de prospection. Eh oui, cela a été prouvé scientifiquement et je confirme que la présence ou non du soleil joue sur l’humeur de la population. Exemple ? Tu appelles, tu blablates pour expliquer la raison de ton appel, en gros que tu veux lui - oh non ! - pomper son fric, et tu as deux réponses types :  soit il fait beau, et tu as droit à « Oh nous n’avons pas de besoin en ce moment, nous arrivons à tout gérer en interne, c’est déjà pas mal, vu le contexte économique (…) » et tu as en prime un sourire ; soit il pleut comme vache qui pisse et là c’est plutôt « Non on n’a pas besoin, on n’a déjà pas assez de travail pour nous. Non, pas besoin de vos coordonnées non plus. » avec l’air adorable de l’ours brun que tu viens de réveiller de son hibernation et qui crève la dalle. Sauve-toi !
   
Je n’en ai pour le moment pas d’autres en tête et on n’est pas non plus obligée de tenir ces principes à la lettre. Surtout parce qu’on a une hiérarchie et aussi parce que vu la météo hivernale de ce mois de juillet, si je m’y fie je ne travaille plus avec de nouvelles entreprises, je ne place plus aucun intérimaire et re-bonjour chômage et rendez-vous chez Pôle Emploi. Pitié non ! 

Apprendre à prendre du recul est essentiel dans ce métier. Et garder le sourire qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou – miracle ! – qu’il fasse soleil. Mais ça, c'est valable pour tout le monde !

Des bises !